Beatrice
Celli
Le convive inconnu
Au début, il y a une pièce de théâtre écrite en dialecte par Piero Scarselli, un soldat italien mort pendant la Première Guerre mondiale. Le texte est sérigraphié sur une couverture de survie. Un acteur traduit ce qui est imprimé sur la couverture.
Il ne connaît pas cette langue, il la devine.
Comme les enfants que dans les premières années de leur vie “devinent” une langue pour l’apprendre . L’étrange rituel représenté dans cette performance décrit la relation difficile entre les fantômes
et traumatismes individuels et collectifs, entre la microhistoire et les grands récits historiques. Elle montre la tentative de déchiffrer et de traduire quelque chose en dehors de notre sphère de compréhension mais qui affecte toujours notre présent. Cela met en scène un théâtre fait d’une répétitivité absurde et incompréhensible